L'ennui et la routine cessent pour Taha lorsque Lounis, l'ami de son cousin, arrive...Taha, un jeune homme de la rive Est, sceptique, au chomage est aguerri grace a son cousin Amazigh. L'ennui et la routine dominent dans sa vie jusqu'au jour de l'arrivee de Lounis, l'ami de son cousin, par une soiree chaude ou soufflait rudement le vent d'Est. La nuit arrive, ce que ni Taha ni Lounis n'esperaient. Deux hommes virils, qui ont du mal a se passer des femmes vont alors entretenir des liaisons embarrassantes, parfois emouvantes, qui seront alors un enorme peril a chaque entrevue clandestine, chaque minute, chaque heure passees ensemble.Tout ce qui va arriver aux deux hommes, au cousin Amazigh, est la reelle image de l'intolerance, de la mentalite archaique de nos societes : tout ce qui est juge inedit est rejete.Dans cette romance dramatique, suivez la liaison embarrassante de deux jeunes hommes dans une societe intolerante ou tout ce qui est juge inedit est rejete.EXTRAITJ'habite ce ghetto-la ou on s'ennoyait, ou il fallait toujours suivre la meute vers les mosquees, cette meute expectorant une vague de musc quand le soleil s'approche de la terre, voir des gars au menton poilu, comme si les poils... Les poils ont une si telle importance. On avale par goulees l'air chaud et de temps en temps un rot ci et un pet la, attentif aux preches en jargon, l'enfer promis, le paradis inaccessible, les tabous et les interdits, que des batons dans les roues, comme si on est assez libres et gais, pour qu'en occurrence la religion reprime davantage nos desirs. La religion est un grand mensonge, avec laquelle les plus malins dupent les moins malins et, nous sommes helas, les moins ruser.Je m'engageai dans ma rue. Je jetais de temps a l'autre un regard derriere moi, ayant l'impression que quelqu'un me suivait, comme si je m'echappais de quelque chose d'epouvantable. Je tournai a gauche et m'engouffrai au rez-de-chaussee de Soual pacha un immeuble haut et etroit de huit etages. Je gravis le perron et je pretai attention a deux jeunes gens derriere le mur. Les rires et les chuchotements qui disparaissent vers la cour, d'ou venait le relent de la pisse rance et febrile, mele a celui du hall. Lorsque je m'assis a la premiere marche de l'escalier de l'etage, griller une cigarette, le soleil levant brilla a travers la petite embrasure sur le palier comme un geant feu au ciel.A PROPOS DE L'AUTEURNe en 1983, d'origine berbere, Ait Taha H'mida vit et travaille a Oran comme gerant d'un cabinet d'etude et d'architecture.Il est un grand amoureux des livres et de la litterature classique.